Vidéos bonus et interviews de Nicco

Retrouvez ici toutes les vidéos réalisées par le Fan club français ainsi que des interviews spéciales de Nicco.

2014: Petit message de Nicco à ses fans français


2015: 1 minute au cœur du Grand Prix de France.


2016: Interview de Nicco par ses fans français.

Les fans français ont eu l’opportunité de poser leurs questions à Nicco. 10 ont été sélectionnées et posées à Nicco qui y a répondu au Mans. Découvrez ses réponses en cliquant ici.

Nicco Le Mans 2016 tag

Les rassemblements du Fan club français

En 2013 et 2015 le Fan club français a organisé des rassemblements pour rencontrer les fans de Nicco. Que ce soit au Salon de la Moto pour le premier et lors du Grand Prix de France pour le second, les fans ont à chaque fois répondu présents. Merci à vous!

2013: SALON DE LA MOTO.

C‘est lors du Salon de la Moto que le premier rassemblement de fans a eu lieu. Vidéos individuelles et photos de groupe ont été réalisées dans le cadre du projet d’anniversaire de Nicco, finalisé en février. Un très bon moment de rire et de partage.

Nicco23 France Photo


2015: GRAND PRIX DE FRANCE.

Un deuxième rassemblement a été organisé à l’occasion du Grand Prix. Des posters dédicacés ont également été donnés aux fans présents afin de les remercier de leur soutien. Malgré le monde dans le Village, nous avons réussi à prendre la photo et avons passé un très bon moment 🙂

Rassemblement Nicco23 FINAL


A bientôt pour de nouvelles rencontres… !

Les projets d’anniversaire

Découvrez tous les projets d’anniversaire organisés par le Fan club français depuis 2014.

2014: 18 ans de Nicco.

Suite au rassemblement organisé au Salon de la moto en décembre 2013, une vidéo a été montée avec tous les extraits tournés avec les fans lors de l’événement ainsi qu’avec les photos de ceux n’ayant pas pu venir. Ce sont au total vingt-deux fans qui ont participé à la surprise.


2015: 19 ans de Nicco.

Cette année encore le Fan club français a organisé une surprise pour l’anniversaire de Nicco et les fans français ont été nombreux à participer.

19 ans Nicco FINAL 2


2016: 20 ans de Nicco.

Nouvelle année, nouvel anniversaire et nouvelle surprise. Les fans français ont été de nouveau présents pour participer.

Montage FINAL corrigé


2017: 21 ans de Nicco.

Comme chaque année le Fan club français a organisé une surprise pour l’anniversaire de Nicco, et les fans ont été nombreux à lui écrire un petit mot à l’occasion de ce jour spécial.


A suivre…

Les concours du Fan club français

Découvrez tous les concours organisés par le Fan club français depuis 2013.

2013: GRAND PRIX DE MISANO.

Le Fan club français a organisé son premier concours lors du Grand Prix de Misano 2013. Dix fans français ont ainsi gagné un autographe de Nicco personnalisé, à leur nom.

2013-09 Misano (10)


2014: GRAND PRIX DE FRANCE.

A l’occasion du Grand Prix de France 2014, le Fan club français a organisé un concours sous le signe de la créativité. Les fans ont dû faire une jolie création sur Nicco et faire voter leurs amis sur Facebook. La personne ayant eu le plus de votes a remporté un T-shirt + sa création dédicacés et quatre autres fans leur création dédicacée.

Concours Le Mans terminé


2014: GRAND PRIX DE VALENCE.

Pour fêter la fin de la saison, le Fan club français a organisé un concours qui a permis à une fan de remporter un slider de Nicco dédicacé.

IMG-20141115-WA0000


2015: GRAND PRIX DE MISANO.

En 2015, le Fan club français a organisé un concours pour le Grand Prix de Misano, permettant à un fan français de gagner un T-shirt du nouveau merchandising dédicacé par Nicco.12919541_1734607806760835_1984291103_o


2016: GRAND PRIX DE MISANO.

Une fois encore, le Fan club français a choisi l’occasion du Grand Prix de Misano pour organiser un concours faisant gagner le nouveau merchandising de Nicco. Cette fois-ci, une fan a eu le privilège de gagner une casquette que Nicco a dédicacée au cours du week-end.


2017: GRAND PRIX DE FRANCE.

Cette fois-ci, le Fan club français a profité de son Grand Prix national pour faire gagner à non pas un, mais trois fans français une casquette officielle de l’équipe Red Bull KTM Ajo.


A bientôt pour de nouveaux concours !

Motosprint – Moto3, Antonelli: Officiel et gentleman*

*Le titre original de l’article est un jeu de mots d’après le célèbre film Ufficiale e gentiluomo (Officier et gentleman), « ufficiale » voulant à la fois dire « officier » et « officiel » en italien. En effet, l’année prochaine Nicco deviendra un pilote officiel et c’est un gentleman 😉

22 septembre 2016.

article-motosprint-22-09-16

© Interview réalisée par Motosprint (Lien de l’article original)

© Traduction réalisée par Niccolò Antonelli France.

Une interview exclusive de Niccolò, un garçon sensible qui sera pilote officiel KTM en 2017. Un retour en arrière sur son passé afin de comprendre son avenir…

Niccolò Antonelli est un pilote doté d’un talent indiscutable mais qui est avant tout un garçon très sensible. Une qualité qui le rend différent des autres; un défaut qui l’a parfois rendu vulnérable. Le championnat du monde est, en effet, un océan de requins, prêts à attaquer ceux qui montrent leurs faiblesses. Antonelli est rapide, très rapide, mais, plus que les autres, il a besoin d’une ambiance idéale pour exploiter son très grand potentiel.

DE PRIVÉ A OFFICIEL – Dans le team Ongetta Rivacold il a montré qu’il était un top pilote de la Moto3 et a gagné la légitimité de pilote officiel. L’année prochaine, en effet, Antonelli ne pilotera plus une Honda mais une KTM alignée par le team Ajo, qui pourrait représenter un important tremplin. Niccolò a décidé de relever un challenge et de nous raconter, en exclusivité, les motivations de sa décision d’accepter l’offre du team Ajo.

Avant tout, vu que tu as été victime d’un grave accident à la clavicule gauche, comment vas-tu physiquement?

« Je vais bien. C’est sûr que je me suis blessé au GP d’Allemagne et peu de temps est passé depuis ma chute. Je ne suis pas encore en forme car j’ai réellement recommencé à m’entraîner ces jours-ci, après le GP de Saint Marin. Jusqu’à aujourd’hui je n’ai pas pu m’entraîner beaucoup, car j’avais mal et je ne pouvais même pas courir sans prendre d’antidouleurs. A présent mon épaule a récupéré en grande partie sa mobilité et j’ai également recommencé à faire des exercices. Je serai surement plus en forme au GP d’Aragon. »

Pourrais-tu nous raconter comment s’est passée la fin de ton accord avec le team Ongetta Rivacold et le début de l’aventure avec le team Ajo?

« Mon team (Ongetta Rivacold, Ndr) m’a fait une offre de pré-collaboration, que j’ai signée. Puis l’offre d’Ajo est arrivée, et je m’en suis senti très fier. Je l’ai acceptée et je suis très content de mon choix, car je vais aller dans un top team. Il n’y en a que trois à ce niveau. Je n’ai pas pu dire non, puisqu’il y a également tout un projet qui s’est construit autour de moi. »

Es-tu resté en bons termes avec l’équipe Ongetta Rivacold?

« Malheureusement, ça a été un peu compliqué, mais nous nous sommes mis d’accord pour aller de l’avant de la meilleure des façons jusqu’à la fin de la saison. Nous donnerons, eux comme moi, le maximum et nous continuerons à viser la victoire. »

Peux-tu nous expliquer comment fonctionne ton management en tant que pilote de la VR46 Riders Academy?

« Mes managers sont ceux de l’Academy: Uccio, Gianluca, etc. Ce sont eux qui reçoivent les offres et ensuite ils m’en parlent. Puis c’est moi qui décide ce que je fais. »

A la différence de nombreux autres pilotes de ta catégorie, tu donnes l’impression d’être un pilote qui a besoin d’une ambiance familiale pour bien travailler. Penses-tu que tu réussiras à travailler correctement dans un méga team comme celui d’Ajo?

« Moi je me sens très bien avec le team Ongetta Rivacold. Ils sont fantastiques. Cette année, malheureusement, il y a eu quelques problèmes, non pas avec mon équipe mais avec des personnes qui gravitent au sein du team. A cause d’elles je me suis souvent senti mal à l’aise; je n’étais plus serein. Je ne veux pas entrer dans les détails, mais c’est ce qu’il s’est passé. Quand l’offre d’Ajo est arrivée, cette situation m’a convaincu de l’accepter. Pour répondre à ta question, je crois être prêt à affronter l’aventure dans un gros team. Un jour ou l’autre je devrai sauter le pas et je crois que le moment de le faire est arrivé. Si tu veux vraiment progresser, tu dois aller dans des teams comme celui d’Ajo. Je suis convaincu que dans ce team je pourrai progresser encore, en apprenant comment aller encore plus vite. »

Dans le team Ongetta Rivacold tu utilisais une Honda. Il y avait-t-il un projet pour ton avenir?

« Non. De ce que je sache il n’y avait pas de projet pour l’avenir, dans d’autres catégories, alors que dans le team Ajo, si je fais de bons résultats, j’aurai la possibilité de courir en Moto2, où KTM vient juste de présenter une moto qui promet beaucoup. Ca m’a aussi poussé à changer. A présent j’ai soit un objectif à moyen terme, soit un objectif à long terme. En substance je sais que, si je fais de bons résultats, mon avenir sera tout tracé. »

Combien de temps resteras-tu en Moto3?

« L’année prochaine nous déciderons ensemble avec le team Ajo de ce que nous ferons. Il n’y a rien de sûr. Ca dépendra beaucoup de mes résultats mais aussi de ceux des pilotes qui courrons en Moto2. Si tu es en train de me demander si je courrai en Moto2 en 2018 la réponse est peut-être. Disons qu’il y a une possibilité. Bien sûr, si Binder et Oliveira (les pilotes que KTM fera courir en Moto2. Ndr) restent en Moto2, même si moi je fais de bons résultats en Moto3 en 2017, je n’aurai pas de place dans la catégorie intermédiaire en 2018. Nous verrons… Quoiqu’il en soit pour l’instant je veux penser à mes résultats de cette fin de saison et à ceux de 2017. »

C’est la première fois que tu cours dans un team Factory. Qu’est-ce que ça te fait?

« L’idée de travailler en étroite relation avec un constructeur est excitant! Ca ne m’était jamais arrivé et je suis curieux de pouvoir comprendre ce que je vais essayer. Ca sera surement génial! »

Penses-tu que la KTM soit adaptée à ton style de pilotage?

« Je pense qu’un pilote vraiment fort doit s’adapter à toutes les motos. De ce que je vois en piste, la KTM a un petit peu plus de moteur que la Honda, qui refait l’écart dans les virages. A partir de là, il y a des pilotes qui vont vite avec la KTM et des pilotes qui vont vite avec la Honda, c’est pourquoi, au final, les deux motos sont compétitives. Il n’y a pas un endroit de la piste où une moto est considérablement meilleure que l’autre. Les pilotes forts vont contre les exigences de la moto et font la différence, indépendamment de la marque. »

Connais-tu déjà l’équipe avec laquelle tu travailleras?

« Non. Je connais quelques personnes du team Ajo mais je ne sais pas qui sera là l’année prochaine. Je le découvrirai à la fin de la saison 2016, quand j’essayerai la moto et que je rencontrerai mon team. »

Jusqu’à aujourd’hui tes résultats ont été contrastés et ça ne t’a pas permis de te battre pour le titre de champion du monde. Lorsque tu commences mal un week-end, pourquoi as-tu tant de mal à être de nouveau compétitif? Ca dépend de toi ou de facteurs techniques?

« Les deux. C’est sûr que moi je dois progresser, mais je crois que j’ai besoin de quelqu’un en mesure de m’aider à m’améliorer, quelqu’un qui sache m’expliquer où je me trompe et comment je peux éviter de me tromper. Le team Ongetta Rivacold m’a beaucoup aidé. Ensemble nous avons trouvé le truc pour être compétitifs. Puis, malheureusement, je me suis blessé. Il me manque encore quelque chose pour arriver au top et j’espère que le team Ajo m’aidera à le trouver et à franchir la dernière marche. »

Comme d’autres pilotes, tu as progressé après être entré à la VR46 Riders Academy. Pourquoi?

« C’est sûr qu’avoir la possibilité de s’entraîner avec Valentino Rossi m’a stimulé et m’a permis de progresser au niveau de ma technique, mais je crois que le secret de la VR46 Riders Academy réside ailleurs. Avant, quand je m’entraînais, je devais trouver les stimulations et les objectifs à l’intérieur de moi-même et ce n’est pas toujours facile d’y arriver. Aujourd’hui, à l’inverse, à la VR46 Riders Academy je m’entraîne avec plein d’autres pilotes de haut niveau, dont certains sont mes adversaires dans le mondial. Quand je me fais battre en entraînement je rentre à la maison et je réfléchis à comment m’améliorer, quoi changer pour gagner la course à l’entraînement du lendemain. Je suis stimulé pour faire mieux en continu et ça me permet de repousser mes limites, car la compétitivité qui est en chaque pilote est systématiquement alimentée. De plus, on a la possibilité de s’entraîner au ranch et à Misano Adriatico, dans des structures importantes. Tout le monde n’a pas cette possibilité. »

Romano Fenati, en étant pourtant un pilote de la VR46 Riders Academy, ne faisait pas partie de ce système. Pourquoi?

« Je ne sais pas. Je ne connais pas sa situation. Ce que je peux dire c’est que pour un pilote la sérénité est très importante et peut-être que le fait de rester chez lui, le rendait serein. Moi j’ai la chance d’habiter à quelques kilomètres du siège de la VR46 Riders Academy donc, de ce fait, je suis chez moi. Je ne crois vraiment pas que tout ce qui s’est passé entre Fenati et la VR46 Riders Academy dépende du fait que Fenati ne s’entraînait pas avec nous. »

Bea23blog – « Cattolica rend hommage à Niccolò Antonelli »

5 juillet 2016

Capture Article Bea

© Article réalisé par Beatrice Bencivenga (Lien de l’article original)

© Traduction réalisée par Niccolò Antonelli France.

Le boulevard Bovio a été paré de 30 très grandes photos dédiées au pilote de Cattolica Niccolò Antonelli, qui court dans le Championnat du monde dans la catégorie Moto3 avec le Team Ongetta Rivacold.

Afin de lui rendre hommage, 30 panneaux retraçant toute sa carrière sportive ont été créés, de ses débuts en 2012 jusqu’à aujourd’hui, en passant par sa grande amitié avec Valentino Rossi.

De plus, l’exposition a été insérée dans le calendrier officiel des manifestations du Moto GP de Saint Marin et de la Côte de Rimini, réunies dans le programme The Rider’s Land (la « terre des pilotes ») et en cela la Côte d’Emilie Romagne en est la patronne.

Niccolò est heureux de tout ça. « Je suis fier, j’espère pouvoir bien faire dans les prochaines courses, parce que Cattolica est la ville où j’ai toujours vécu. » Ce à quoi le maire de Cattolica, Mariano Gennari, réplique: « Bravo, comme ça j’espère pouvoir préparer cinq autres rues pour toi ! »

Capture Article Bea 2

© Photos de Marzio Bondi.

Motosapiens – « Antonelli et Antonelli »

19 mai 2016

Interview 3

© Interview réalisée par Motosapiens (Lien de l’article original)

© Traduction réalisée par Niccolò Antonelli France.

Comme nous vous l’avions annoncé, le samedi 14 mai nous l’avons interviewé au Dainese D-Store de Bologne, ou plutôt, nous les avons interviewés : Antonelli et Antonelli, Nicco et Igor, père et fils, la passion pour les deux roues en commun.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la passion du jeune espoir du motocyclisme italien, Nicco23, lui a autant été transmise qu’elle a été innée. « Mon père ne m’a jamais poussé à monter sur une moto –explique-t-il- au contraire : je regardais les cassettes des enregistrements de ses courses et quand je voulais aller tourner j’y allais presque en cachette, en demandant le plus souvent à ma mère. » « Quand il était petit Niccolò demandait toujours à rester regarder les mini motos qui tournaient sur la piste du Motorpark de Cattolica (celle où ont commencé tant de grands pilotes d’Emilie-Romagne, ndlr) et puis ensuite de tourner lui aussi – raconte son père, qui a arrêté de courir quand Nicco avait à peine 3 ans. Je ne pouvais pas ne pas l’y emmener et je n’oublierai jamais la première fois : il avait six ans et demi et au bout de quelques tours un gros orage a éclaté, le genre d’orage qui provoque de grosses pluies et il n’y avait pas moyen d’arrêter Nicco, il a continué à tourner sous la pluie comme si de rien était, en étant déjà rapide. Après m’être beaucoup servi de locations j’ai bien été obligé de lui acheter une petite moto », se souvient-il en riant, fier de son fils dont les yeux laissent transparaitre la passion et l’ambition.

Niccolò, 23 comme le jour de février où il est né et tigre comme l’animal fort et délicat qui lui a toujours plu, et qui semble l’être lui aussi, est aujourd’hui en train de réaliser son rêve : courir en championnat du monde, ce qu’il voulait depuis qu’il courait en CIV. « Aujourd’hui mon nouveau rêve est de le gagner, le championnat du monde –il ne s’en cache pas-. Après un excellent début, moi et l’équipe avons rencontré quelques petits problèmes mais l’envie de donner le maximum est toujours là et j’espère que dès le Mugello je pourrai le démontrer. »

Nous le suivrons au Mugello #motosapiensysera !

Niccolò Antonelli répond aux questions de ses fans français

Nicco Le Mans 2016 tagA l’occasion du Grand Prix de France 2016, les fans français ont eu l’occasion de poser leurs questions à Nicco.

Parmi toutes celles proposées, 10 d’entre elles ont été sélectionnées et lui ont été posées.

Voici ses réponses:

Ludwig: Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire de la moto à la place d’un autre sport?

Depuis que je suis petit la moto a toujours été un sport qui m’a plu. Au début j’en faisais aussi d’autres comme le foot mais j’étais vraiment passionné de moto et je voulais tout le temps en faire donc j’ai choisi ce sport.

Marion: Quand tes professeurs te demandaient le métier que tu voulais exercer, tu répondais automatiquement « pilote » ou  bien tu inventais un métier pour « faire plaisir »?

Non non, j’ai toujours dit “pilote”.

Jeremy: Est-ce que le numéro 23 a un rapport avec ta date de naissance? Ou bien est-ce autre chose, comme par exemple la moitié de 46?

Oui, c’est mon anniversaire, mais c’est aussi car mon papa était pilote et portait déjà le 23 car il est aussi né, comme moi, le 23 février.

Émeline: Depuis le début de ta carrière, sur quel circuit as-tu le plus aimé rouler?

Le circuit sur lequel j’aime le plus rouler est le Mugello, mais aussi Assen, et aussi ici, en France, j’aime bien. Il y a aussi Misano. En fait je n’ai pas de circuit préféré, il y en a beaucoup qui me plaisent.

Malory: Quel est le circuit que tu aimes le moins?

Cette question est difficile… Je dirais que celui qui me réussit le moins est Jerez, mais ce n’est pas que je ne l’aime pas, c’est juste que j’y ai le plus de difficultés.

Chloé: Quel genre de pilote es-tu lorsque quelque chose t’énerve: tu restes calme ou tu insultes les autres sous ton casque?

Non, je n’insulte pas, mais quand il se passe quelque chose je m’énerve.

Clémence: As-tu un rituel avant une course?

Non. Je fais toujours les mêmes gestes mais il n’y a pas une phrase que je dis ou un rituel que je fais.

Matthieu: Que se passe-t-il dans la tête d’un pilote de Moto3 à l’approche du départ, dans les ultimes minutes avant l’extinction des feux ?

Tu penses seulement au départ, à donner le meilleur, à partir le plus vite possible et à rester concentré.

Véronique: Où te vois-tu dans 10 ans ? En catégorie reine ?

Oui, espérons!

Alicia: Que sais-tu dire en français ?

Je parle, tu parles, il/elle parle, nous parlons, vous parlez, ils/elles parlent!

Un grand merci à Nicco pour ses réponses et à vous pour vos questions!

RiminiToday – Moto 3, Niccolò Antonelli: « Éviter les erreurs de 2015 pour progresser cette saison »

30 janvier 2016

Interview 2

© Interview réalisée par RiminiToday (Lien de l’article original)

© Traduction réalisée par Niccolò Antonelli France.

Après avoir dévoilé la Honda du team Ongetta Rivacold, Niccolò Antonelli se prépare à une nouvelle saison en Moto3 de haut niveau, car après avoir posé le pied sur la marche la plus haute du podium à deux reprises, l’envie que cela se reproduise est bien présente, même si la concurrence sera impitoyable. Mais le jeune de Cattolica semble avoir trouvé le juste feeling avec sa moto et avec le team et va réserver de grandes surprises pour 2016 et pour l’avenir. Cette saison sera la seconde avec le team Ongetta Rivacold pour Niccolò Antonelli, mais déjà lors de la première il a gravé son nom de manière indélébile sur les circuits de la République Tchèque et du Japon, en remportant deux victoires et en montrant au monde entier de quoi il était capable.

Nicco, commençons avec la saison passée: le début n’a pas été des meilleurs mais après tu es allé crescendo. Cette année il y a-t-il de bonnes possibilités pour que tu partes dès le début parmi les premiers ?

Dans le championnat 2015 nous étions partis fort mais ensuite, entre des erreurs et de la malchance, je n’ai pas réussi à ramener les points que je voulais. A Austin je suis tombé alors que j’étais deuxième, en Argentine on m’a sorti et à Jerez j’ai eu un problème mécanique. La seconde partie est vraiment allée mieux et nous avons progressé. Cette année nous devons éviter les erreurs et progresser à chaque course.

Après tes problèmes physiques, comment vas-tu ?

Mon épaule n’est malheureusement pas encore remise à 100% et il faudra que je voie comme je me sens en remontant sur la Honda pendant les tests de février à Valence. Je suis malgré tout en phase de rééducation mais, pendant l’hiver, je n’ai pas pu m’entrainer comme je l’aurais voulu. Après je parle beaucoup du haut mais, au niveau des jambes et du souffle je suis en forme.

Quel est l’objectif de cette année ?

Faire mieux que l’an passé et commettre moins d’erreurs.

En Moto3 vous êtes tout un groupe à venir de Rimini: à tes côtés il y aura le débutant Bulega avec Migno et Bastianini. En dehors de la piste vous êtes amis mais pendant les courses ?

En piste, logiquement, chacun fait sa course car nous voulons tous donner le maximum et arriver premiers. Nous aimons la bagarre mais, bien entendu, dans le plein respect des règles.

Tu viens de présenter le nouveau graphisme de la moto, mais tu ne découvriras celle-ci qu’aux tests. As-tu déjà quelques impressions ?

Les techniciens japonais ont beaucoup travaillé sur les indications des pilotes. Je m’attends à ce qu’un important travail ait été fait sur la Honda : ils savent comment travailler et donc je ne crois pas, du moins j’espère, qu’il n’y aura pas de problèmes particuliers.

Qui sera l’adversaire à battre ?

Les 10 premiers qui se battaient l’année dernière, se battront aussi en 2016. En enlevant Oliveira et Kent, passés en Moto2, et en regardant le classement je crois qu’il y aura des courses où il y aura de la bagarre. A mes côtés il y a Fenati, Bastianini, Navarro, Binder et Quartararo et nous avons tous envie d’arriver aussi les premiers au classement de 2016. Je pense que durant la première partie du championnat nous serons une dizaine à nous battre puis il faudra voir lors de la seconde partie qui réussira à sortir son épingle du jeu au classement.

On dit toujours qu’en Moto3 il y a trop de pilotes en piste qui se gênent à tour de rôle lors des qualifications. Qu’en penses-tu ?

La situation en Moto3 est particulière car, dans notre catégorie, les aspirations comptent beaucoup. Celui qui est, peut-être, un peu plus lent essaye d’en profiter pour gagner des places et, ainsi, ces petits groupes avec quelques pilotes qui ralentissent se forment tout à coup dans le but d’en profiter dans le tour suivant. Peut-être que c’est parfois un peu dangereux mais de là à le changer, c’est difficile.

GP One – « Antonelli: comme Vale, moi je pense positif »

12 janvier 2016Interview 1

© Interview réalisée par GP One (Lien de l’article original).

© Traduction réalisée par Niccolò Antonelli France.

Niccolò Antonelli a été la plus belle (re)découverte de 2015. Pour le pilote de Cattolica, l’aventure dans le Mondial a été semée d’embûches et il a dû emprunter des chemins sinueux où il a trébuché. Il a cependant été capable de se relever et, après être passé l’année dernière sur la Honda du Team Ongetta, a réussi à concrétiser son talent.

Il a été récompensé de tous les efforts fournis par l’arrivée de podiums, de deux victoires, et d’une 5ème place dans le Mondial.

Niccolò, quelle note te donnes-tu pour 2015?

« Je dirais un 8 car j’ai fait une belle saison et j’ai aussi gagné des courses. On doit laisser les notes les plus hautes à ceux qui ont été dans les toutes premières places. »

C’était ta quatrième année en Moto3, les premières n’ont pas été très faciles…

« Je suis arrivé dans le Mondial après avoir gagné le championnat Italien, avoir été 3ème au championnat Européen et être monté sur le podium dans le CEV. La première année a été super, je me suis amusé et quelques fois j’ai même été proche du podium. »

Et puis que s’est-il passé ?

« Les deux années suivantes j’aurais dû faire des résultats et à l’inverse elles ont été remplies de chutes et d’un peu de malchance. A un moment j’avais aussi du mal à terminer les courses, je ne savais pas pourquoi je tombais. Au début de la saison 2014 j’étais pratiquement toujours par terre. »

Comment t’es-tu relevé?

« Grâce à de nombreuses personnes, notamment celles de la VR46 académie, et changer d’équipe m’a aussi fait du bien. Ca a été comme recommencer à zéro, j’ai retrouvé ma forme idéale et à présent je me sens au top. »

Durant les saisons précédentes ton poids a aussi été un problème, l’est-t-il encore ?

« Je n’avais jamais été un pilote qui tombais beaucoup, mais une fois arrivé dans le Mondial j’ai commencé à le faire. Je pensais que le lest sur la moto influait, mais j’y ai repensé et en fait c’était moi qui me trompais. J’ai fini par mettre ce problème de côté car plus tu y penses et pire c’est. »

Ca ne veut pas dire que le problème est résolu…

« Non, car en plus cette année le poids de la moto plus le pilote a augmenté de 3kg. Je ne comprends pas le pourquoi de cette augmentation car maintenant un pilote de Moto3 devrait peser environ 60 kilos, ce qui est beaucoup. »

Pedrosa a prouvé qu’il est malgré tout possible d’arriver en MotoGP même si on n’est pas un géant…

« Dani est encore plus petit que moi et pour piloter de cette manière il faut être vraiment fort. »

Sans encore parler de la MotoGP, penses-tu déjà à la Moto2 ?

« Oui, ce serait super d’y monter à la fin de cette saison. Le poids influera aussi, mais dans cette catégorie on peut suivre une préparation physique différente augmenter sa musculature. En Moto3 prendre trop de poids peut être contreproductif. »

Quelle leçon as-tu tiré de ta dernière saison ?

La première chose que j’ai comprise est qu’il ne faut jamais rien lâcher, surtout dans les moments difficiles car à un moment les résultats arrivent. La seconde est de toujours être positif, même lorsque quelque chose ne va pas, car ça aide.

Moi je pense positif, comme chantait Jovanotti… (Ndlr : chanteur très populaire en Italie)

C’est quelque chose que j’ai compris en regardant Valentino. Il réussit toujours à être souriant même lorsque tout n’est pas parfait. Il reste tranquille et serein.

Mi-décembre tu t’es fait opérer de l’épaule. Comment vas-tu?

Je suis encore en phase de récupération, il faut un peu de temps avant que l’os ne se ressoude. Pour les premiers tests de l’année je ne serai pas à 100% physiquement, mais ça ne sera pas un problème pour piloter.

Pour cette saison, beaucoup de tes adversaires te mettent parmi les favoris…

Je suis content qu’ils me considèrent comme quelqu’un pouvant remporter le titre. L’année dernière j’ai montré que je pouvais me battre avec les premiers, bien que j’aie fait quelques erreurs de trop. Cette saison il faudra réduire les résultats blancs.

De qui devras-tu te méfier ?

Il faudra garder un œil sur Fenati, Bastianini, Binder, Navarro et Quartararo, plus quelques outsiders qui seront là, comme toujours.

Tu devras aussi faire attention à tes amis de l’Academy. Est-ce difficile ?

Parfois ce n’est pas facile, il se passe quelque chose en piste et il peut arriver qu’on se fasse la tête un jour ou deux. Parfois aussi il y a des contacts en course, mais on en rigole après. On sait faire la différence entre les courses et notre amitié et on veut tous être devant.