19 mai 2016

Interview 3

© Interview réalisée par Motosapiens (Lien de l’article original)

© Traduction réalisée par Niccolò Antonelli France.

Comme nous vous l’avions annoncé, le samedi 14 mai nous l’avons interviewé au Dainese D-Store de Bologne, ou plutôt, nous les avons interviewés : Antonelli et Antonelli, Nicco et Igor, père et fils, la passion pour les deux roues en commun.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la passion du jeune espoir du motocyclisme italien, Nicco23, lui a autant été transmise qu’elle a été innée. « Mon père ne m’a jamais poussé à monter sur une moto –explique-t-il- au contraire : je regardais les cassettes des enregistrements de ses courses et quand je voulais aller tourner j’y allais presque en cachette, en demandant le plus souvent à ma mère. » « Quand il était petit Niccolò demandait toujours à rester regarder les mini motos qui tournaient sur la piste du Motorpark de Cattolica (celle où ont commencé tant de grands pilotes d’Emilie-Romagne, ndlr) et puis ensuite de tourner lui aussi – raconte son père, qui a arrêté de courir quand Nicco avait à peine 3 ans. Je ne pouvais pas ne pas l’y emmener et je n’oublierai jamais la première fois : il avait six ans et demi et au bout de quelques tours un gros orage a éclaté, le genre d’orage qui provoque de grosses pluies et il n’y avait pas moyen d’arrêter Nicco, il a continué à tourner sous la pluie comme si de rien était, en étant déjà rapide. Après m’être beaucoup servi de locations j’ai bien été obligé de lui acheter une petite moto », se souvient-il en riant, fier de son fils dont les yeux laissent transparaitre la passion et l’ambition.

Niccolò, 23 comme le jour de février où il est né et tigre comme l’animal fort et délicat qui lui a toujours plu, et qui semble l’être lui aussi, est aujourd’hui en train de réaliser son rêve : courir en championnat du monde, ce qu’il voulait depuis qu’il courait en CIV. « Aujourd’hui mon nouveau rêve est de le gagner, le championnat du monde –il ne s’en cache pas-. Après un excellent début, moi et l’équipe avons rencontré quelques petits problèmes mais l’envie de donner le maximum est toujours là et j’espère que dès le Mugello je pourrai le démontrer. »

Nous le suivrons au Mugello #motosapiensysera !