30 janvier 2016

Interview 2

© Interview réalisée par RiminiToday (Lien de l’article original)

© Traduction réalisée par Niccolò Antonelli France.

Après avoir dévoilé la Honda du team Ongetta Rivacold, Niccolò Antonelli se prépare à une nouvelle saison en Moto3 de haut niveau, car après avoir posé le pied sur la marche la plus haute du podium à deux reprises, l’envie que cela se reproduise est bien présente, même si la concurrence sera impitoyable. Mais le jeune de Cattolica semble avoir trouvé le juste feeling avec sa moto et avec le team et va réserver de grandes surprises pour 2016 et pour l’avenir. Cette saison sera la seconde avec le team Ongetta Rivacold pour Niccolò Antonelli, mais déjà lors de la première il a gravé son nom de manière indélébile sur les circuits de la République Tchèque et du Japon, en remportant deux victoires et en montrant au monde entier de quoi il était capable.

Nicco, commençons avec la saison passée: le début n’a pas été des meilleurs mais après tu es allé crescendo. Cette année il y a-t-il de bonnes possibilités pour que tu partes dès le début parmi les premiers ?

Dans le championnat 2015 nous étions partis fort mais ensuite, entre des erreurs et de la malchance, je n’ai pas réussi à ramener les points que je voulais. A Austin je suis tombé alors que j’étais deuxième, en Argentine on m’a sorti et à Jerez j’ai eu un problème mécanique. La seconde partie est vraiment allée mieux et nous avons progressé. Cette année nous devons éviter les erreurs et progresser à chaque course.

Après tes problèmes physiques, comment vas-tu ?

Mon épaule n’est malheureusement pas encore remise à 100% et il faudra que je voie comme je me sens en remontant sur la Honda pendant les tests de février à Valence. Je suis malgré tout en phase de rééducation mais, pendant l’hiver, je n’ai pas pu m’entrainer comme je l’aurais voulu. Après je parle beaucoup du haut mais, au niveau des jambes et du souffle je suis en forme.

Quel est l’objectif de cette année ?

Faire mieux que l’an passé et commettre moins d’erreurs.

En Moto3 vous êtes tout un groupe à venir de Rimini: à tes côtés il y aura le débutant Bulega avec Migno et Bastianini. En dehors de la piste vous êtes amis mais pendant les courses ?

En piste, logiquement, chacun fait sa course car nous voulons tous donner le maximum et arriver premiers. Nous aimons la bagarre mais, bien entendu, dans le plein respect des règles.

Tu viens de présenter le nouveau graphisme de la moto, mais tu ne découvriras celle-ci qu’aux tests. As-tu déjà quelques impressions ?

Les techniciens japonais ont beaucoup travaillé sur les indications des pilotes. Je m’attends à ce qu’un important travail ait été fait sur la Honda : ils savent comment travailler et donc je ne crois pas, du moins j’espère, qu’il n’y aura pas de problèmes particuliers.

Qui sera l’adversaire à battre ?

Les 10 premiers qui se battaient l’année dernière, se battront aussi en 2016. En enlevant Oliveira et Kent, passés en Moto2, et en regardant le classement je crois qu’il y aura des courses où il y aura de la bagarre. A mes côtés il y a Fenati, Bastianini, Navarro, Binder et Quartararo et nous avons tous envie d’arriver aussi les premiers au classement de 2016. Je pense que durant la première partie du championnat nous serons une dizaine à nous battre puis il faudra voir lors de la seconde partie qui réussira à sortir son épingle du jeu au classement.

On dit toujours qu’en Moto3 il y a trop de pilotes en piste qui se gênent à tour de rôle lors des qualifications. Qu’en penses-tu ?

La situation en Moto3 est particulière car, dans notre catégorie, les aspirations comptent beaucoup. Celui qui est, peut-être, un peu plus lent essaye d’en profiter pour gagner des places et, ainsi, ces petits groupes avec quelques pilotes qui ralentissent se forment tout à coup dans le but d’en profiter dans le tour suivant. Peut-être que c’est parfois un peu dangereux mais de là à le changer, c’est difficile.